1. |
LA POÉSIE DU TRAVAIL
04:32
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Très tôt épuisé par le rythme scolaire,
trop vite à quatre pattes pour un quelconque salaire.
Je suis l'enfant sauvage qui croise encore des mirages, je suis l'enfant sauvage.
Les trois-huit en plein cœur de l'été ; ma tête enfouie, rayon fruits & légumes.
Du monde du travail, du monde du travail.
Castration mentale, anesthésie, jeux de rôles, dépression.
Castration mentale, anesthésie, jeux de rôles, dépression.
Longue habitude de la soumission.
La grande ruse au fond,
c'est de faire semblant pour une petite place à soi.
Remplis ta bourse et dégage.
La poésie du travail, je n'y crois pas.
Résolument dépressif, je ne suis pas un homme actif.
Ah! ces instables instants :
caresses rapides, exiles alcooliques
roses brèves, sourires mécaniques.
Tu ne crois pas en Dieu, tu ne l'as jamais vu.
Tu ne crois pas en Dieu, tu ne l'as jamais vu.
Ton âme de berger prêt à tout suivre.
Tu mates, tu mates, tu mates, tu mates, tu mates.
Tu t'égares, garçon, tu t'égares.
Quai des Jemmapes, un graffiti comme une éclaircie : « BOBO DE MERDE »
La poésie du travail, je n'y crois pas.
Résolument dépressif, je ne suis pas un homme actif.
Aujourd'hui, nous serons en retard pour l'école.
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2. |
PINA PELLICER
03:16
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Dark hair curled over her milk face,
she’s the ghost that comes and goes.
Miss adorable isn’t she, Miss adorable isn’t she.
She’s beauty dressed in sadness
in this unstylish fairground madness.
telling the story through her eyes
telling the story through her eyes
telling the story through her eyes
those burning eyes
No melodrama, you cannot shame her.
There´s a riot goin´ on inside of her.
Love love love something wild and free,
love love love, she´s black again.
Haunted by her yesterdays,
no pretty speeches to make.
telling the story through her eyes
telling the story through her eyes
telling the story through her eyes
those burning eyes
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3. |
NUIT SANS NUANCES
04:09
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Clandestinité dans un bar, j´attends mon statut de rock star.
Je suis ce type au regard inutilement grave ;
Un rien paumé, un peu esquinté.
J´oublie Paris, J´oublie Paris, J´oublie Paris.
Marmonnant mes petites symphonies après minuit,
Je te les crie, je te les écris.
Vies imaginaires, infamies, que sais-je ?
Ma vie cet océan de vodka qui se soulève.
J´oublie Paris, J´oublie Paris, J´oublie Paris.
En ces temps-là.
Mettre des mots sur ses maux. Mettre des mots.
Glamour, humour vu du trottoir,
Je vouvoie les cons, je fais le beau.
J´oublie Paris, J´oublie Paris, J´oublie Paris.
Chez moi, qu´auras-tu vu, espiègle Marta ?
Faut-il que je m´achève, Parc des Buttes-Chaumont, restaurant pavillon Puebla ?
J´oublie Paris, J´oublie Paris, J´oublie Paris.
Nos vies se rêvent le soir.
Nuit sans nuances.
Offre-moi à boire, offre-moi à boire !
Ici où rien ne pèse, leurs talons rouges qui me bougent, leurs grosses bouches qui me touchent…
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4. |
CHÉRIE
02:51
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He wears the mask that grins & lies
Drunk unlaid, it shades his eyes
Those tired eyes
The addict explores the world, he'll create a world
He has trouble acting normal
Have you trouble acting normal?
Chérie, Chérie
I'm swinging with the down & outs
She wakes up totally bored
It's not a Lolita thing
The friendly wounded expression
The art of falling part
Wondering why she's always feeling blue
She'll feel a need to confess, a need to confess, a need, a need...
Chérie, Chérie
I'm swinging with the down & outs
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5. |
SUNDAY KID
03:37
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The plan is simple, there is no plan.
Ordinary decay, emotional decay.
Please forgive this young man's soul.
The tears, the hangover, the fear!
Time to time,
I'll seek the child I was.
When the lights come down,
I really love this town.
Second-hand books, second-hand clothes,
Cheap wine, cheap wine.
He can't be no better man, he don't want to be.
At a party watching the fools play,
Johnny boy might get carried away.
Time to time,
I'll seek the child I was.
When the lights come down,
I really love this town.
Sunday Kid. Go to sleep. Sunday Kid.
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6. |
PARTY DOLL
02:55
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You're the one to catch the last train
Leave the tired & weary, the usual pain
Bent on a life between the lines
When you mix your medicine, read the signs, you read the signs
Party Doll won't touch the ground, Party Doll
Tonight she stops leaping
Tonight she starts dreaming
Tonight, tonight …
She says: "love me for my mind".
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7. |
DOLCE VITA
03:58
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We’re all waiting for love while we watch our lives dissolve.
So easy to dance and mime, no way does the flesh combine.
Tacky lifeless nightclubs, the blank stare and you’re the freak.
The cracked actor looking for the child sound asleep.
Every night you try to let go.
Rather watch the world pass you by in slow-mo.
Shall we recall those awkward years daydreaming?
A vagabond heart but was there meaning?
Two thousand and hate, our social skills won’t remain sedate.
Now your mind’s never stable, mother knows about those constant lows.
Every night you try to let go.
Rather watch the world pass you by in slow-mo.
Do you dig our eloquent despair? Do you dig our eloquent despair? Do you dig our eloquent despair? Do you dig our eloquent despair?
Every night you try to let go.
Rather watch the world pass you by in slow-mo.
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8. |
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Tes amis, récemment, ont-ils déversé à mon sujet des propos orduriers ?
Ce n’est pas que ça me dérange, je soigne mes plaies,
Reste en suspens un garçon étrange. Un garçon étrange.
Je me lave les dents sur la terrasse d'où je peux cracher au loin,
rage au coeur et puis plus rien.
Oui, je t'assure que je cherche à m'apprivoiser.
Oui, je t'assure que je cherche à ne plus tricher.
J'ambitionne parfois de tuer le temps,
silence intérieur de cette ville, omniprésent.
Un verre posé pas loin de moi, on s'arrange comme on peut, je lâche prise et je m´en veux, oui, je m´en veux.
C'est un retour de spleen, ma chère Karine, c´est un retour.
Oui, je t'assure que je cherche à m'apprivoiser.
Oui, je t'assure que je cherche à ne plus tricher.
Camarade maudit, camarade misère, camarade maudit, camarade misère...
Dans une périphérie miséreuse, je danserai sous influence. Dans une périphérie miséreuse, je danserai sous influence.
Je danserai.
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9. |
LE GARCON RÊVÉ
03:05
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Enfant de l´asphalte caché au fond au lit
l´homme blessé s´agite, se couche
puis se traîne à genoux.
Ville de mes rêves, ville de mes rêves.
Changer de lieu, de vice ou d’amis.
Et sans faire de vagues
Le garçon rêvé n´oublie jamais
Et sans faire de vagues
Le garçon rêvé n´oublie jamais
Juste ça, un peu de vin pour se mettre à l´aise, juste ça.
Dans son ivresse ridicule, bourdonnement de paroles insensées.
Dans le caniveau, viande fraîche avinée, solitude.
Et sans faire de vagues
Le garçon rêvé n´oublie jamais
Et sans faire de vagues
Le garçon rêvé n´oublie jamais
Hope the skinny girls will sing along: "Do do do do do do do..."
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10. |
WASTED
04:53
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Someday, I´ll get tired of the song that sorrow sings. Still, I´ll get wasted. Wasted for some girl, for some lost time on this earth. You, you get wasted because you get used, abused.
Weeping and fumbling
The night is still young
Lonely prince in the evening
Sweetest song yet to be sung
I want to get lost in El Romani
Find me, find me, find me, find me, buy me.
Falters in despair, wasted all through the night
Falters in despair, wasted all through the night
Nostalgia haunts him when he awakes
The old human grief still at stake
Walks round stoned most of the time
Je suis Alain Delon dans "L'insoumis"
Falters in despair, wasted all through the night
Falters in despair, wasted all through the night
SOUL FREAK S.O.U.L. F.R.E.A.K.
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11. |
CITY SONG
02:54
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Plus de funny valentine
Toute ta vie s'écoule dans les non-dits
Une question de survie ? oui une question
Tu marches à quoi ? , jour & nuit, tu marches à quoi ?
Où sont ces filles dont tu m'as parlé ? Où sont ces filles ?
Outside, I'll roam and roam and won't belong
Outside, I'll drift alone in my city song
Sur le Boulevard St-Germain, tu n'adhères à rien
Tu es seul, tu vois des chiens
L'agressivité est palpable un peu partout dans la capitale
C'est PARIS PUTAIN PARIS PUTAIN PARIS PUTAIN
Outside, I hear the whispers and violent words
Outside, I'll drift alone in my city song
Au coeur de la nuit, des corps entremêlés et je retiens ton cri.
Dans des caresses, des baisers, se perdre.
L´unique voie. Demain n´existe pas.
Embrasse-moi, embrasse-moi encore une fois.
Outside, I'll roam and roam and won't belong
Outside, I'll drift alone in my city song
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12. |
LUTTER
03:39
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Se fourvoyer 10 ans dans des impasses
sans se soucier de laisser une trace
Arrogance, saloperies, mensonges, snobisme
VIVE LE PARISIANISME !
Demeurer ivre de sa vie
sans anesthésie
Mon père est formel, il va falloir lutter
Le Parisien trimballe toujours un fond de dépression.
Ça commence à Belleville, puis Ménil, Pigalle, Bastille,
St-Germain, Les Champs.
Je n’ai pas choisi mon camp.
Vivre apathique, il n'y a pas de technique.
Chaque ville contient son lot d'ivrognes
qui pisse sur la ville sans vergogne.
Mon père est formel, il va falloir lutter
Histoires de spectateurs, de consommateurs et des millions de gueules grandes ouvertes qui ont plus faim que toi.
On vit, on jouit mais on s´encombre de mélancolie. Accrochés à nos portables, ces petits cercueils. Ô parure ! Ô attitude vaine !
Intoxiqué volontaire, je demeure. Du rhum ou du whiskey et le poète se met à nu, cultivant sa furie contenue.
Dans ton lit, j´allais laisser ma déraison. J´ai trop fait semblant. L´Amour, je le sais, m´attend au tournant.
DISTILLE TES RÊVES DANS LA RUE.
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